vendredi 23 janvier 2015

Le Quatuor

Tome 1 - Le Passeur
de Lois Lowry
★★★☆

Résumé du quatrième de couverture :
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellule familiales constituées avec soin par le Comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont "élargis", personne ne sait exactement ce que cela veut dire.
Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l’œil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux.
Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. 
Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire.

Mon avis :
- J'ai découvert cette histoire grâce à sa sortie au cinéma. J'ai beaucoup aimé le film, mais comme il n'expliquait en rien la transmission des souvenirs et que la fin était assez confuse, j'ai décidé de le lire pour peut-être découvrir ce que je ne comprenais pas.
- Le livre est très bien aussi, mais il manque aussi pas mal d'explications, surtout sur la manière dont les souvenirs sont transmis et surtout pourquoi leur société est ainsi. La fin est plus claire, mais la même. 
- J'ai beaucoup aimé le concept de passeur et receveur, et j'aurais bien voulu en savoir plus sur le passeur et surtout ce qu'il devient, car après le départ de Jonas, on ne sait pas du tout ce qui se produit pour les autres, si leur plan a fonctionné ou pas. 
- Bien sûr le thème principal est la paix. Qu'est que les gens sont prêts à abandonner pour cela. Ici, on est à l'extrême car les gens ne savent même plus ce qu'est la mort et les émotions. D'ailleurs, dès le début, j'ai trouvé super cette paix, mais en même il y a cette atmosphère malsaine très lourde. 
- Le résumé est bien, mais il donne trop de détails sur l'intrigue. Par exemple sur le fait que personne ne voit plus les couleurs, enfin presque personne. 
- Une chose que j'ai trouvé dommage, alors que j'ai aimé le livre et le film, est de nouveau le fait que dans le film, ils ont augmenté l'âge du personnage principal. Douze ans dans le livre et 16/17 ans dans le film. Je veux dire ce n'est pas pour rien que l'auteur lui a donné cet âge-là.
- Pour finir, le style est agréable, mais très simple. Si le ressentit de Jonas est très détaillé, le reste ne l'est absolument pas. Très peu de descriptions des paysages ou habitations, de la société, etc. C'est pourquoi, il se lit très vite. 
- J'ai vu sur internet qu'il fait partie d'une série de quatre livres, mais que les trois suivants n'ont pas été traduit. C'est dommage, mais vu le niveau de langue il ne devrait pas du tout être difficile à lire en langue originale.

Extrait début chapitre un :
"On était presque en décembre et Jonas commençait à avoir peur. Non, ce n'était pas le bon mot, pensa Jonas. La peur, c'était ce sentiment de nausée profonde quand on présentait que quelque chose de terrible allait arriver. C'est ce qu'il avait ressentit un an auparavant lorsqu'un avion non identifié avait survolé la communauté à deux reprises. Il l'avait vu les deux fois."

235 pages
Editions L'Ecole des Loisirs

mercredi 21 janvier 2015

Le Cycle d'Ender, Tome 2

Tome 2 - Ender l'Exil
d'Orson Scott Card
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
A douze ans, Ender Wiggin a sauvé l'humanité de la menace des "doryphores", mais le retour au foyer lui est interdit : les rivalités nationales ont repris et les jeunes prodiges de l'Ecole de guerre suscitent convoitises et craintes. On lui propose alors l'exil vers la première colonie humaine sur une planète prise à l'ennemi, dont il de viendra le gouverneur.

Mon avis :
- Ce tome a été écrit bien après les autres, mais chronologiquement il traite des événements survenu juste après la victoire d'Ender, donc il est préférable de le lire à ce stade. 
- Dans ce tome, pour Ender, il ne s'écoule que cinq ans à cause des voyages spatiales et environ 78 ans pour la terre. On découvre comment et pourquoi Ender ne peut pas rentrer sur terre, détail qui avait juste été mentionné dans le tome un. On suit assez en détails sont premier voyage spatial jusqu'à la colonie. Ce qui nous permet de suivre Ender et la culpabilité qu'il ressent par rapport à la mort de ses ennemis. Il est toujours aussi intelligent et prêt à prendre ses responsabilités, même si elles ne sont plus martiales. Il est obsédé par les Doryphores et essaie de comprendre pourquoi la guerre a finit ainsi, alors que leurs ennemis étaient plus forts et plus avancés technologiquement. 
- J'aurais aimé avoir plus de détails sur les deux années qu'il passe dans la colonie, même s'il y fait une grande découverte.
- Je suis toujours sidérée de voir toutes les manipulations entre les personnages et comme leurs vies se croisent. Malgré le fait que le temps ne se déroulent pas à la même vitesse lors des voyages spéciaux, j'ai beaucoup aimé le fait que les personnages continuent d'avoir des contacts.
- Ces contacts prennent surtout place en début de chaque chapitre sous la forme de mails que les personnages s'envoient. Ils donnent de précieux détails et permettent de suivre la ligne de temps et de comprendre les événements qui se passent sur Terre et dans l'Espace.
- J'ai hâte de lire la suite et de voir ce que nous réserve Ender, maintenant qu'il est presque adulte.

Extrait début chapitre un :
"A : jpwiggin@gso.nc.pub, twiggin@uncg.edu
De :hgraff%dsco@ficom.gov
Sujet : En vue du retour d'Andrew

Cher John Paul et Theresa Wiggin,
Vous comprendrez que lors de la récente tentative de prise de contrôle de la Flotte internationale menée par le Pacte de Varsovie, notre seul souci au niveau de la Direction scolaire fut la sécurité des enfants. Nous sommes aujourd'hui enfin en mesure de réfléchir aux moyens à déployer pour les renvoyer chez eux.
Nous vous assurons qu'Andrew bénéficiera d'une surveillance permanente et d'un garde du corps tout le temps que durera son transfert de F.I. au gouvernement américain. Nous négocions encore le degré de protection que la F.I. continuera de lui offrir après le transfert.
Ls DSCO fait de son mieux pour d'Andrew puisse revenir à une enfance la plus normale possible."

463 pages
Editions L'Atalante

Tome 1 - La Stratégie Ender
Tome 2 - Ender l'Exil
Tome 3 - La Voix des Morts

mardi 13 janvier 2015

La Guerre de la Faille

Tome 1 - Magicien
de Raymond E. Feist
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
Pug, une jeune orphelin, vint un jou du royaume des Isles. Il devint l'apprenti du maître magicien de la cour de Crydee, sur les terres de Krondor.
C'était avant que n'éclate la Guerre de la Faille : comme tant d'autres innocents, Pug fut capturé et réduit en esclavage par les Tsurani, un étrange peuple de guerriers venu d'un autre monde.
Là-bas. il apprit à dompter les pouvoirs inimaginables qui dormaient en lui et s'opposa à un ennemi, plus ancien que le temps lui-même.
Magicien est l'histoire de cet homme.
Le jour viendra où il détiendra le sort de deux mondes entre ses mains.

Mon avis :
- J'ai lu cette trilogie il y a au moins dix ans et je ne me souvenais que de vagues détails alors que j'avais bien aimé. Et bien, ce fut un début de relecture très agréable.
- L'histoire se passe sur une période d'une dizaine d'année où l'on suit le personnage de Pug du début de l'adolescence à l'âge adulte. Il n'est pas le seul personnage important. On en suit d'autres, surtout lors de sa vie chez les Tsurani dans le monde parallèle. Il y a son meilleur ami Tomas et le fils du duc de Crydee, Arutha, par exemple. 
- L'intrigue prend bien son temps pour se mettre en place et la guerre ne commence pas tout de suite, même si elle va durer 9 ans. Elle est bien rythmée du début à la fin et les mystères sont résolus au bon moment.
- J'ai beaucoup aimé le monde et la culture des Tsurani. Même si j'ai trouvé un peu dommage que l'on assiste pas à l'arrivée de Pug, et qu'on ne le retrouve que quatre années plus tard. J'aurais aimé avoir ses impressions. J'ai aimé suivre tous les personnages, sauf peut-être Tomas surtout après sa découverte, je ne sais pas, il n'a pas réussi à me convaincre. On verra ce qu'il donnera par la suite. 
- Le style de l'auteur est très dynamique et travaillé. J'ai beaucoup aimé les connotations japonaises chez ses Tsurani. Kasumi est un personnage intéressant et j'espère le retrouver par la suite. La couverture est pas mal. J'adore ce genre de dessins de fantaisie.
- J'ai lu la trilogie en entier, mais je ne me souviens absolument pas des deux volumes suivants. Lol, ce sera une découverte. 

Extrait début chapitre un :
"La tempête avait fait rage.
Pug sautait de rocher en rocher, posant les pieds sur des arêtes glissantes en s'avançant entre les mares laissées par la marée descendante. Ses yeux noirs fouillaient de tous côtés les bassins sous la falaise, à la recherche des bestioles épineuses que la tempête avait renvoyées sur les hauts-fonds. Ses muscles d'enfant saillaient sous sa fine chemise lorsqu'il changeait son sac d'épaule, plein de couteaux, d'oursins et de crabes récoltés dans ce jardin aquatique."

658 pages
Editions Bragelonne

Tome 1 - Le Magicien
Tome 2 - Silverthorn

lundi 5 janvier 2015

Les Aventures d'Arthur Brenac

Tome 1 - Le Secret de Diana Danesti
de Tony Baillargeat
★★★☆
Partenariat
Sortie le 17 janvier 2015

Résumé du quatrième de couverture :
Âgé de vingt-cinq ans, Arthur Brenac habite seul le « Grand Hôtel du Lion d’Or », vieille demeure située dans une venelle déserte tout près du cimetière du Père-Lachaise, dont la « façade se lézarde en de multiples veines qui lui donnent un aspect vivant et organique d’une beauté antique inavouable ».
...fixés au mur, douze tableaux anciens. Chacun dissimulant douze repaires, recelant trésors et secrets, et qui rassemblés entre eux par un méridien d’un genre particulier, dessinent sur le territoire français vu du ciel, un singulier zodiaque terrestre ...

Mon avis :
- Tout d'abord je tiens à remercier la maison d'Editions La Pierre Philosophale de m'avoir proposé ce partenariat et de m'avoir permis de découvrir ce livre.
- Ah, cela faisait un moment que j'avais envie de lire une histoire de quête mystérieuse et  de chasse au trésor. Et ce livre remplit fort bien ce deux points.
- Le style très élaboré, et pourtant très agréable, montre une véritable recherche dans l'écriture. Il y a beaucoup de références historiques, architecturaux et sur des œuvres d'art, mais tout est parfaitement expliqué dans le texte et par des notes de bas de pages.
- On découvre l'histoire et Arthur Brenac à travers les yeux de Pierre Laroche, brocanteur amateur de 56 ans qui rencontre le jeune hommes dans des circonstances particulières, qui vont changer sa vie. Arthur Brenac est un personnage complexe et bourré de mystères, qui ne sont d'ailleurs que peu élucidé dans ce premier tome. On plonge littéralement dans les mystères de l'Histoire et en particulier dans celle de la France et de la Roumanie. Tout cela jalonné de courses poursuites haletantes et de moments plus calmes où l'intrigue se met en place doucement. Il y a également une part de fantastique, mêlée à la psychologie des personnages. Tout ces éléments font merveilles pour perdre le lecteur dans les méandres des agissements d'Arthur Brenac et du Secret de Diana Danesti. Le peu d'informations que l'on apprend sur lui nous donne un petit aperçu de ce seront les prochains tomes. Je n'en dirais pas plus, car sinon je serais obligée de révéler des éléments de l'intrigue et c'est justement le mystère qui est le point fort de ce livre.

Extrait début chapitre un :
"Arthur Brena habitait dans une venelle déserte, parallèle au boulevard de Ménilmontant : rue Houdart. D'une longueur d'environ cent-cinquante mètres sur cinq de large, elle donnait l'impression d'être refermée sur elle-même, empêchant les bruits et les mouvements extérieurs de pénétrer son périmètre silencieux. Ce tronçon, comme étranger à ce monde, semblait vivre ainsi de sa propre immanence."

353 pages
Editions La Pierre Philosophale