jeudi 25 avril 2013

Rebecca Kean

Tome 1 - Traquée
de Cassandra O’Donnell
Résumé du quatrième de couverture :
Burlington... Nouvelle-Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...
Mon avis :
Ouah ! Un vrai coup de cœur avec cette nouvelle série ! Je remercie Hayette de me l’avoir fait découvrir.
Je ne la connaissais que de nom, et je dois dire que le résumé assez banal ne m’avait pas plus attirée que ça. Et bien, l’histoire est en réalité très originale. Bon, c’est vrai qu’on a l’habitude du thème central, mais c’est la manière dont l’auteur présente ses personnages qui est vraiment époustouflante. Et puis une sorcière de guerre, c’est aussi un changement agréable.
Cette dernière a d’ailleurs une personnalité dont on a pas vraiment l’habitude, c’est une femme, mais elle peut se montrer extrêmement cruelle. Elle fait ce qui doit être fait, et ne le regrette pas. C’est une bonne philosophie. Au niveau du vécu, aussi il y a du chemin, puisqu’elle a déjà une fille de 9 ans. Sa fille aussi est très bien travaillée et n’est pas là juste pour décorer. Elle prend une grande part à l’intrigue même, mais grâce à elle on a des moments de vie quotidienne tout à fait normale, qui mettent joliment un contraste entre la vie mouvementée de sorcière et celle de maman de Rebecca.
J’aime beaucoup aussi le Seigneur Vampire qui devient son protecteur. Plus sexy, tu meures. Ici aussi, il y a une bonne nouveauté dans leurs relations que je n’ai encore vue dans aucun autre livre.
Le style de l’auteur est également très agréable à lire, ni trop lourd, ni trop léger. Les descriptions sont claires et vraiment faciles à imaginer peut importe qu’elles se déroulent lors de l’action ou des moments de calme.
Un seul point négatif peut-être. Il y a pas mal de personnages et d’espèces différentes, et j’ai eu un peu de peine à savoir qui était qui et quoi à plusieurs reprises. Un petit glossaire aurait pu être utile.
Extrait début du chapitre un :
"Je me demandais si je devais rouler ou non sur le cadavre. De toute façon, je ne pouvais pas le contourner. La route bordée par les arbres était trop étroite et il était allongé en plein milieu de la chaussée. Mais ce n’est pas parce qu’on n’a pas le choix que ça rend les choses plus faciles. On a beau tenter de se convaincre qu’une voiture ne peut pas causer de dommages à un mort et qu’il est plus simple de l’écraser que de le déplacer, on a quand même du mal à appuyer sur l’accélérateur. Putain d’éducation. Je descendis de ma voiture en râlant et jetai un coup d’œil autour de moi. La peur et la douleur avaient imprégné les arbres et j’entendais le pouvoir de la terre me murmurer sa souffrance."

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