lundi 10 septembre 2012

Les Chroniques d'Alvin le Faiseur, Tome 5

    Tome 5 – Flammes de Vie
d’Orson Scott Card
   
Résumé du quatrième de couverture :
1822. Philadelphie. En compagnie d’Arthur Stuart, d’En-Vérité Cooper et de Mike Fink, avec aussi le peintre Jean-Jacques Audubon, Alvin s’apprête à faire route vers la Nouvelle-Angleterre. Un territoire dangereux car les talents y sont tenus pour sorcellerie passible du bûcher…
Camelot, capitale des colonies de la Couronne où réside le roi Arthur en exil. C’est là que se rend Peggy la torche - Margaret Smith aujourd’hui – dans sa croisade abolitionniste : au cœur du système esclavagiste américain. Elle y rencontrera Calvin, le frère pernicieux d’Alvin, retour de France en compagnie d’Honoré de Balzac.
Brûlent, brûlent et s’éteignent les flammes de vie dans cette histoire différente et magique de l’Amérique, riche de promesses et de menaces.

Mon avis :
- Ce tome traite tout particulièrement de la sorcellerie, mais surtout des procès pour sorcellerie. J’ai eu la chance d’étudier un peu le sujet pour l’un de mes cours, et j’ai pu constater que l’auteur s’était beaucoup renseigné sur le sujet et l’a traité une fois de plus avec brio, mais surtout avec respect. Je me demande comment la relation entre Purity et En-Vérité va tourner ! lol
-Le thème de l’esclavagisme continue bien sûr et prend une tournure très originale, on découvre une manière magique pour supporter l’horreur de cette pratique, qui malheureusement existe toujours aujourd’hui.
- J’ai bien aimé suivre Calvin et Peggy. Et j’espère que cette rencontre aidera Calvin à évoluer, dans quel sens je ne le sais pas.
- Je n’en reviens pas que malgré le fait de la magie, cette saga soient si réaliste dans les comportements humains et les faits historiques. Je n’ai pas l’impression de lire un roman, mais la réalité.

Extrait du début du chapitre un :
"Arthur Stuart s’était immobilisé devant la vitrine du taxidermiste, captivé. Alvin Smith avait parcouru la moitié du pâté de maisons lorsqu’il s’aperçut que le petit métis ne le suivait plus. Le temps qu’il revienne, un grand Blanc questionnait le gamin.
« Où est ton maître, dis ? »
Arthur ne le regarda pas, les yeux rivés sur un oiseau empaillé dont l’attitude donnait l’impression qu’il allait se poser sur une branche.
« Réponds-moi, petit, sinon j’appelle l’agent…
L’est avec moi », fit Alvin.
L’homme devint aussitôt aimable. « Ravi de l’apprendre, l’ami. On se dit qu’un drôle de cet âge, s’il était libre, ses parents lui auraient enseigné le respect quand un Blanc…"

391 pages

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