lundi 24 décembre 2012

Kara Gillian, Tome 4

Tome 4 – Les Péchés du Démon
de Diana Rowland
★★★★

Résumé du quatrième de couverture :
La vie de Kara Gillian commence à être un peu trop envahie par les démons : alors qu’elle tente encore de comprendre l’intérêt que lui porte le seigneur démon Rhyzkahl, on essaie de l’invoquer, elle, depuis le royaume démoniaque.
Et lorsque les gens commencent à tomber comme des mouches autour d’elle, l’inspectrice se retrouve dans de beaux draps et doit mener l’enquête pour éviter d’être accusée de meurtres.
Une course contre la montre qui pourrait bien la mener droit en enfer.

Mon avis :
- Ce quatrième tome contient énormément de suspense. On commence à comprendre les mystères qui entourent Kara, Rhyzkahl et Ryan. Mais j’espère que ce ne sera pas juste une histoire entre seigneurs démons qui se piquent leur nana, parce que ce serait tellement ordinaire.
- Une fois de plus, on ne voit Rhyzkahl qu’une seule et unique fois. Mince, c’est quand même l’un des trois principaux personnages de la série et on le voit presque jamais. Je dis ça parce que je l’adore toujours autant. 
- Kara est vraiment aveugle, je comprends qu’elle doute, mais à ce point-là ? J’adore la personnalité de sa garde du corps et Poupinette bien sûr. Je ne m’y attendais pas du tout, à ce nouveau personnage. ^^
- C’est surtout la fin qui a été une vraie torture ! Elle nous laisse dans telle une explosion de suspense que c’est difficile d’attendre le 5e tome. J’espère qu’on découvrira enfin pleins de choses sur Rhyzkahl et sur le royaume des démons. Vivement !
Extrait début du chapitre premier :
"On avait récemment uriné dans l’allée à l’arrière du commissariat de Beaulac. On pouvait encore voir des éclaboussures dur le mur de briques, et le rayon de ma lampe torche révéla les ruisselets qui menaient à une flaque plus large au centre de la ruelle. Un autre type de liquide malodorant dégoulinait du coin d’une benne à ordures en gouttes visqueuses qui venaient se mêler à l’urine. Le reste de bière au fond d’une bouteille cassée ajoutait une note encore plus nauséabonde à l’air ambiant."

357 pages

lundi 10 décembre 2012

Les Tueurs Diaboliques

Les Tueurs Diaboliques
de Pierre Bellemare et Jean- François Nahmias

Résumé du quatrième de couverture :
Les pèlerins de La Mecque se croient en sécurité. Mais leurs guides les abandonnent sur une île déserte où grouillent des crabes géants…
Elle est belle, elle est comtesse. Elle n’aime que les très jeunes amants. Mais ce n’est pas leur ardeur qui l’intéresse, c’est leur sang…
Par intérêt ou perversion, par vengeance ou par passion, ils tuent…
Ce sont des crimes atroces, nées dans l’imagination folle de héros peu ordinaires : les tueurs diaboliques.
Suspense, angoisse, horreur parfois…
Les tueurs diaboliques : 51 histoires à couper le souffle.

Mon avis :
Pour commencer, je ne vais pas mettre de note sur ce livre. Après tout, même si j’ai beaucoup aimé, les affaires relatées sont toutes vraies, ces gens ont tous existé. Je pense donc qu’il serait déplacé de mettre une note sur ce qu’on subit ces pauvres gens.
Cela faisait longtemps que je voulais lire un Pierre Bellemare. J’aime beaucoup sa façon de raconter les affaires criminelles à la télé et je n’ai pas été déçue.
Le livre contient 51 affaires criminelles résolues. Certaines datent de nombreuses années, même du 19e siècle. Et j’ai trouvé intéressant de voir comment les affaires criminelles étaient gérées selon les pays où les époques. Le fait que ce soit d'ancienne affaire permet qu'elles soient complètes, on apprend jusqu'au sort définitif du coupable. Aucune d’entre elles n’est très longue, ce qui permet une lecture très fluide et de pouvoir faire des pauses. En effet, certaines affaires sont particulièrement atroce et de penser que c’est la réalité est parfois difficilement soutenable. Âmes sensible s’abstenir.

Extrait début « Le Chemin de La Mecque » :
"Massouah, 21 avril 1951.
Une caravane traverse lentement ce port de la mer Rouge, sur la côte de l’Erythrée, à l’est de l’Afrique. La caravane réunit trois femmes, un homme et dix-huit enfants, plus deux chameaux lourdement chargés. C’est un spectacle quotidien dans cette ville de pêcheurs qui constitue l’une des étapes sur le chemin de La Mecque."
 
442 pages
Editions Le Livre de Poche

samedi 1 décembre 2012

Les Grands Détectives n'ont pas froid aux Yeux

Les Grands Détectives n’ont pas froid aux yeux
de Nishimura Kyotaro
★★★☆
 
Résumé du quatrième de couverture :
Que diable Maigret, Ellery Queen et Hercule Poirot sont-ils allés faire à Tokyo ? En les invitant, Monsieur Sato a son idée : se faire voler deux millions de dollars, sous leurs yeux. Quel plaisir d’offrir à ses détectives favoris le luxe d’une enquête sur le vif… Bien entendu, un vieux détective japonais est de la partie : Gokoro Akechi, le héros d’Edogawa Rampo (Lisez : Edgar Allan Poe).

Mon avis :
C’est une amie qui me l’a prêté il y a une semaine exactement. D’ailleurs je la remercie énormément. Ne pas lire est une véritable torture pour moi. ^^
Bon, je trouve que le concept de réunir quatre héros de romans policiers assez intéressant et bien traité. L’auteur s’y connaissait bien et a même joué avec les diverses intrigues de ces autres romans pour la sienne. Même s’il est vrai que sans connaître moi-même ces romans, c’était un peu dur à suivre. Heureusement tout est expliqué à la fin.
L’intrigue se passe au Japon en 68, ce qui nous donne un petit aperçu de la vie de l’époque. Et cela m’a fait rire de reconnaitre certains endroits que les détéctives ont visité.
Je suis contente car le coupable est difficile à trouver. On ne le devine pas des les premières pages heureusement, ce n’est qu’un peu avant la fin que je l’ai trouvé. C’est intéressant de voir le début du profilage qu’on connaît aujourd’hui. Même si j’ai trouvé un peu dommage que les détectives n’expliquent pas vraiment comment ils font pour savoir ces choses. Leurs explications tombent un peu de nulle part. En tout cas, j’ai passé un bon moment avec ce roman policier qui n’est pas très long. ^^
 
Extrait début du chapitre un :
"Se haussant légèrement sur la pointe des pieds, Mishima chercha Ellery Queen parmi les voyageurs qui passaient la douane. Il ne connaissait pas le visage du célèbre Américain, mais ayant lu ses nombreuses aventures, il s’en était une idée bien précise. En se fiant à cette image, pensait-il, il n’aurait pas de difficulté à le trouver ; Il avait donc accepté de venir le chercher à Narita."

252 pages
Editions Clancier-Guénaud

lundi 19 novembre 2012

Bleach

Bleach
de Taito Kubo
★★★★
 
Manga version française : 52 tomes, en cours
Editions Glénat
Anime : 366 épisodes terminé, il y a également des OAV et des films

Mon résumé :
L’intrigue se passe dans une ville du Japon. Kurosaki Ichigo est un banal lycéen de 15 ans, si ce n’est qu’il arrive depuis toujours à voir, toucher et parler aux esprits des morts.
Sa vie change du tout au lorsqu’une nuit sa famille est attaqué par une sorte de monstre appelé Hollow. Il est secouru par une étrange fille qui dit être une Shinigami (déesse de la mort). Seulement le combat tourne mal et la fille, nommée Kuchiki Rukia, est blessée. Afin de sauver sa famille, Ichigo accepte de prendre temporairement les pouvoirs de Shinigami de Rukia. Cependant, après avoir vaincu le monstre, ils se rendent compte que ce n’est pas si temporaire que cela et qu’Ichigo va devoir assumer les responsabilités de Rukia pendant encore un certain moment.

Mon avis :
Cela fait très longtemps que je n’avais pas publié d’article sur un manga et je me suis rendue compte que je n’avais pas encore présenté Bleach, alors qu’il est si célèbre.
Dès le début, j’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur traite de l’idée des Shinigami. Les éléments sont bien pensés et le monde des Shinigami assez bien développé pour un manga. J’aime beaucoup les tenus des Shinigami qui sont simples, mais très classe. J’ai vu tout les épisodes de la série jusqu’à la bataille finale avec Aizen, même si je n’ai que les vingt premiers tomes, j’ai lu sur internet toute l’histoire, et pour ceux qui ne sont pas au courant, après Aizen, l’histoire est loin d’être terminée. Ce que je trouve dommage car il me semble que l’auteur par dans un peu du n’importe quoi. Il avait une fin convenable, il aurait du s’en satisfaire, mais je suppose que ce n’est pas lui qui décide.
Je trouve quand même que les relations entre les personnages ne sont pas assez approfondies, il y a énormément d’action, ce qui n’est pas un mal, mais je trouve dommage quand un manga se transforme en quête d’un pouvoir toujours plus grand. Au bout d’un moment, cela devient un peu répétitif. Cependant, il faut reconnaitre que les combats sont magnifiques. J'adore les combats avec des Katana.

mercredi 31 octobre 2012

La Rivière Noire

La Rivière Noire
d’Arnaldur Indridason
★★★★
 
Résumé du quatrième de couverture :
Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Egorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu’il a probablement droguée et violée avant de mourir. Sa dernière victime serait-elle son assassin ? Pas de lutte, pas d’arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit. L’inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salles de sport et bars… pour leur clientèle féminine.

Mon avis :
Ce roman a été une totale surprise pour moi. Cela fait presque deux moi que je suis au Japon, et ma famille m’a envoyé un premier colis. Qu’elle n’a pas été ma surprise et ma joie en y découvrant ce roman.
Je ne connaissais pas du tout. L’auteur est Islandais et je n’avais encore jamais lu de livre de ce pays. Le style de l’auteur est très agréable, fluide, mais sans être léger, ni trop simple, ni trop compliqué : parfait pour un bon polar. La seule réelle difficulté que j’ai eue, était avec les noms des personnages qui sont vraiment différent de ce qu’on lit tout les jours.
Les thèmes abordées sont vraiment très durs et d’actualité. Bien sûr, il y a le viol et le meurtre, mais ils ne sont que secondaire. Ici, c’est surtout la vengeance personnelle et le fait que les violeurs et autres détraqués sexuels ne sont pas assez, voir pas du tout puni par la loi. Que faire quand même le gouvernement se détourne des victimes ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion. La mienne est toute faite, je suis Suisse et je trouve que pour certains cas la peine de mort devrait être à nouveau appliquée. N’hésitez pas à me contacter si vous voulez en discuter, j’en serais ravie.
J’ai trouvé que l’intrigue était bien menée et que le coupable n’était pas connu des les premières pages. On suit vraiment l’inspectrice pas à pas tout au long de son enquête.
En parlant d’elle, son personnage change un peu de ce qu’on a d’habitude. Déjà c’est une femme, mais surtout elle n’est pas jeune ni inexpérimentée. C’est une mère de famille aimante qui a ses propres problèmes. J’ai beaucoup aimé découvrir sa vie de famille et ses pensées à côté de l’enquête. D’ailleurs, l’auteur a très bien su mêler l’expérience de la vie d’Elinborg avec ses recherches.
Donc, c’est un très bon roman policier. J’ai passé des très bons moments, j’ai même dû ralentir mon rythme de lecture afin de le faire durer un peu.

Extrait du début du chapitre un :
"Il enfila un jeans noir, une chemise blanche et une veste confortable, mit ses chaussures les plus élégantes, achetées trois ans plus tôt, et réfléchit aux lieux de distraction que l’une de ces femmes avait évoqués.
Il se prépara deux cocktails assez forts qu’il but devant la télévision en attendant le moment adéquat pour descendre en ville. Il ne voulait pas sortir trop tôt. S’il s’attardait dans les bars presque vides, quelqu’un remarquerait sa présence. Il préférait ne pas courir ce risque."

358 pages
Editions Points

lundi 22 octobre 2012

Le Pendule de Foucault

 
Le Pendule de Foucault
d’Umberto Eco
★☆☆☆

Résumé du quatrième de couverture :
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot, ourdi au cours des siècles, pour la domination mondiale. Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…

Mon avis :
Le résumé m’avait fait très bonne impression, à moi qui aime bien ce genre d’histoire sur fond historique. Et bien, cela faisait un moment que je n’avais pas eu une aussi grosse déception. Je ne suis parvenue au terme de ma lecture que parce que je n’avais rien d’autre sous la main, et il m’a fallu plusieurs semaines !
Pour commencer, le style de l’auteur. Il est très lourd et complexe. De plus, l’auteur aime utiliser des mots vraiment compliqués que je n’avais jamais vu auparavant. Mais le pire, je crois a été cet afflux constant d’information scientifiques et historiques, impossible de suivre; pour cela il aurait fallut être un spécialiste de l’histoire mondiale, de l’ésotérisme et de l’occultisme. Il y a également beaucoup de citations, ce qui ne me dérange pas du moment qu’elles sont traduites, ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas.
Cela aurait encore pu passer, si plus de la moitié du livre n’avait à peu près rien à voir avec l’histoire selon mon sens, on pourrait sauter beaucoup de chapitres sans pour autant perdre le fil. Au départ, l’intrigue part fort avec Casaubon qui se cache au Conservatoire, puis 400 pages d’ennui où l’auteur nous raconte par les détails la vie de ses personnages. Et enfin, quand on arrive au moment où les trois amis invente le Plan (sur des faits réels), ce qui prend une centaine de pages (ce qui est quand même un peu long), je me suis dit ça y est c’est parti.
Pour arriver à une fin, je l’espérais, originale et grandiose, et bien non, un grand plat, aucune originalité, depuis le début j’avais deviné qui serait le méchant. Et surtout, cela n’a pas vraiment de sens comme fin. « Tout ça pour ça » que je me suis dit, cela n’en a vraiment pas valu la peine. Mais si vous avez besoin d’un somnifère, n’hésitez pas à vous lancer dans cette lecture.
 
Extrait du début du chapitre un :
"C’est alors que je vis le Pendule.
La sphère, mobile à l’extrémité d’un long fil fixé à la voûte du chœur, décrivait ses amples oscillations avec une isochrone majesté.
Je savais – mais quiconque aurait dû s’en rendre compte sous le charme de cette paisible respiration – que la période était réglée par la relation entre la racine carrée de la longueur du fil et ce nombre Π qui, irrationnel aux esprits sublunaires, par divine raison lie nécessairement la circonférence au diamètre de tous les cercles possibles – si bien que le temps de l’errance de cette sphère d’un pôle à l’autre était l’effet d’une mystérieuse conspiration entre les plus intemporelles des mesures."

648 pages
Editions Le Livre de Poche

dimanche 23 septembre 2012

Charley Davidson, Tome 2

    Tome 2 – Deuxième Tombe sur la Gauche
de Darynda Jones
Résumé du quatrième de couverture :
Vous savez, ces mauvaises choses qui arrivent aux gens bien ? C’est moi.
Moi, c’est Charley, détective privée et faucheuse. « Compliquée » est mon deuxième prénom. Entre deux enquêtes, j’essaie de retrouver Reyes : le chaud comme la braise fils de Satan et mon fantasme personnel. Il est passé de « dans le coma » à « disparu sans laisser de traces » en un claquement de doigts.
Si je ne retrouve pas rapidement, il risque de mourir. Et c’est après moi qu’en ont les démons qui le torturent : je suis censée leur permettre d’accéder au ciel. S’ils y parviennent … disons juste que ça ne sera pas beau à voir. Mais il n’est pas question pour autant que je laisse Reyes se suicider pour me protéger. Il est têtu quand il s’y met, mais je suis pire !

Mon avis :
- C’est étrange de terminer ce livre au Japon. Lol
- Ce second tome est presque aussi bien que le premier. Il traîne un peu en longueur et est répétitif au niveau des discussions entre Reyes et Charley. De plus, il n’y pas vraiment de sensualité dans ce tome-ci. Bon Reyes est mourant, mais quand même Charley aurait pu faire un petit effort.
- Il y a deux enquêtes en même temps, et souvent je ne savais pour laquelle Charley était en train de travailler. Dieu merci, il ne semble qu’il y ait de triangle amoureux dans cette série. L’agent Swopes devient en quelque sorte son ami ou confident. Charley se rapproche beaucoup de certains personnages au niveau relationnel.
- On a vu pour la première fois des démons. Bof, c’était juste des araignées. C’est vrai qu’elles étaient plusieurs centaines de milliers, mais bon. D’ailleurs je n’ai pas compris, vu leur taille comme elles faisaient pour être toute dans la cave de Charley.
- J’ai trouvé que l’endroit au se cachait Reyes un peu facile. J’y avais pensé déjà en début de livre. Malgré cela l’humour est toujours aussi excellent, et le suspense aussi prenant. J’ai hâte de lire le troisième. ^^

Extrait du début du chapitre un :
"Les faucheuses sont à tomber… raide mort.
Tee-shirt souvent porté par Charlotte Jean Davidson, Faucheuse d’exception

-. Charley, dépêche-toi, réveille-toi.
Des ongles pointus s’enfoncèrent dans mes épaules en faisant de sacrés efforts pour dissiper le brouillard de sommeil dans lequel je marinais. Les doigts auxquels ils appartenaient me secouèrent suffisamment fort pour provoquer un petit tremblement de terre en Oklahoma. Comme je vivais au Nouveau-Mexique, ça posait problème."
405 pages

jeudi 13 septembre 2012

Charley Davidson

  
  Tome 1 – Première Tombe sur la Droite
de Darynda Jones

Résumé du quatrième de couverture :
Vous savez, ces mauvaises choses qui arrivent aux gens bien ? C’est moi.
Mon nom c’est Charley et je suis la Faucheuse. Les morts, je connais : j’en vois depuis que je suis née. Des fois, je les aide à faire des trucs du genre laisser un mot à leurs proches ou traquer leur assassin… ça tombe bien parce que je suis aussi détective privée ! Pratique, non ? Ce qui l’est moins, c’est que les gens autour de moi ont du mal à y croire. Comme Swopes, l’agent avec qui je bosse : je voudrais qu’il me lâche un peu la grappe.
Cela dit, je pourrais le gérer si je n’avais pas d’autres chats à fouetter… comme ce bel inconnu qui vient me rendre visite toutes les nuits dans des rêves torides et dont j’aimerais bien découvrir l’identité…

Mon avis :
- J’avais lu de bons commentaires sur cette nouvelle saga, mais j’hésitais encore. Et puis comme pour une fois j’avais un peu d’argent, je me suis dit pourquoi pas. Et bien le résultat c’est que je l’ai lu en moins de huit heures. Un vrai coup de cœur !
- D’abord quel humour ! Dès la première page, même dès le premier titre de chapitre. D’ailleurs je trouve très original que ces titres soient des citations de Charley, de T-shirt ou d’autocollant de voiture. Il y en a plusieurs que j’aimerais bien avoir. ^^
- J’avais un peu peur que l’histoire soit du déjà vu, et bien pas du tout, sauf peut-être le fait qu’elle soit détective. J’aime bien comme le concept de faucheuse est traité, je ne l’avais jamais vu dans ce sens-là. Charley a un de ces caractères ! Un caractère plein de réparti et de sarcasme, un caractère qu’on rêve toute d’avoir, et pourtant elle est en même temps fragile comme toutes les jeunes femmes, ce qui fait qu’il est quand même facile de s’identifier à elle.
- Et puis il y a Reyes. La perfection faite homme. Soupir… J’aimerais bien qu’il vienne dans mes rêves à moi. Ce personnage a tout de même un passé humain et surnaturel très original et profond. Et j’ai hâte de voir la manière dont leur relation va évoluer.
- Il y a peut-être une possibilité d’un triangle amoureux avec Swopes, mais je n’en suis pas sûr, et je ne l’espère pas.
- En tout cas, dès que je l’ai terminé je ne pensais plus qu’à aller acheter le second, ce que j’ai fait dès le lendemain.

Extrait du début du chapitre un :
"Mieux vaut voir les morts qu’être morte.
Charlotte Jean Davidson, Faucheuse

Depuis un mois, je faisais toujours le même rêve : un ténébreux inconnu surgissait de la fumée et des ombres pour jouer au docteur avec moi. Je commençais à me demander si l’exposition répétée à des hallucinations nocturnes se concluants par des orgasmes dévastateurs pouvait avoir des effets secondaires à long terme. Non, vraiment, j’étais inquiète. Peut-on mourir de plaisir extrême ? Bonjour le dilemme : devais-je consulter ou payer ma tournée ?"

415 pages

lundi 10 septembre 2012

Les Chroniques d'Alvin le Faiseur, Tome 5

    Tome 5 – Flammes de Vie
d’Orson Scott Card
   
Résumé du quatrième de couverture :
1822. Philadelphie. En compagnie d’Arthur Stuart, d’En-Vérité Cooper et de Mike Fink, avec aussi le peintre Jean-Jacques Audubon, Alvin s’apprête à faire route vers la Nouvelle-Angleterre. Un territoire dangereux car les talents y sont tenus pour sorcellerie passible du bûcher…
Camelot, capitale des colonies de la Couronne où réside le roi Arthur en exil. C’est là que se rend Peggy la torche - Margaret Smith aujourd’hui – dans sa croisade abolitionniste : au cœur du système esclavagiste américain. Elle y rencontrera Calvin, le frère pernicieux d’Alvin, retour de France en compagnie d’Honoré de Balzac.
Brûlent, brûlent et s’éteignent les flammes de vie dans cette histoire différente et magique de l’Amérique, riche de promesses et de menaces.

Mon avis :
- Ce tome traite tout particulièrement de la sorcellerie, mais surtout des procès pour sorcellerie. J’ai eu la chance d’étudier un peu le sujet pour l’un de mes cours, et j’ai pu constater que l’auteur s’était beaucoup renseigné sur le sujet et l’a traité une fois de plus avec brio, mais surtout avec respect. Je me demande comment la relation entre Purity et En-Vérité va tourner ! lol
-Le thème de l’esclavagisme continue bien sûr et prend une tournure très originale, on découvre une manière magique pour supporter l’horreur de cette pratique, qui malheureusement existe toujours aujourd’hui.
- J’ai bien aimé suivre Calvin et Peggy. Et j’espère que cette rencontre aidera Calvin à évoluer, dans quel sens je ne le sais pas.
- Je n’en reviens pas que malgré le fait de la magie, cette saga soient si réaliste dans les comportements humains et les faits historiques. Je n’ai pas l’impression de lire un roman, mais la réalité.

Extrait du début du chapitre un :
"Arthur Stuart s’était immobilisé devant la vitrine du taxidermiste, captivé. Alvin Smith avait parcouru la moitié du pâté de maisons lorsqu’il s’aperçut que le petit métis ne le suivait plus. Le temps qu’il revienne, un grand Blanc questionnait le gamin.
« Où est ton maître, dis ? »
Arthur ne le regarda pas, les yeux rivés sur un oiseau empaillé dont l’attitude donnait l’impression qu’il allait se poser sur une branche.
« Réponds-moi, petit, sinon j’appelle l’agent…
L’est avec moi », fit Alvin.
L’homme devint aussitôt aimable. « Ravi de l’apprendre, l’ami. On se dit qu’un drôle de cet âge, s’il était libre, ses parents lui auraient enseigné le respect quand un Blanc…"

391 pages