mardi 8 novembre 2011

L'Assassin Royal, Tome 12

 Tome 12 - L'Homme Noir
de Robin Hobb

Mon résumé :
La délégation du Prince Devoir a enfin atteint l'île d'Asleval. Mais au grand désespoir de Fitz, le Fou est parvenu à les rejoindre. Ce dernier affiche clairement son intention de sauver le dragon Glasfeu. Avant tout cela, il faut d'abord le trouver ce dragon, et existe-t-il vraiment ? L'angoisse étreint peu à peu les membres de l'expédition car une étrange silhouette traîne aux abords du camp. C'est l'Homme noir, le gardien de l'île, et il ne semble pas vouloir de leur présence. Fitz devra faire une fois de plus face à des dangers dont il ne sait rien. Il devra également choisir entre sa fidélité aux Loinvoyant et son amitié pour le Fou. Mais pourra-t-il le faire en sachant qu'il risque de perdre tous les êtres qui lui son chers ?

Mon avis :
- Je l'ai dévoré en moins de deux jours. C'est l'avant dernier tome et on apprend beaucoup de chose sur leur véritable ennemi, la Femme Pâle. On apprend aussi enfin l'origine de la forgisation, quelle horreur. Je n'en dirais pas plus car il se passe des événements très importants et que je ne veux gâcher le plaisir de personne. ^^

Extrait début chapitre un :
"La "forgisation" constitue peut-être l'arme la plus efficace que les Outrîliens employèrent contre nous pendant la guerre des Pirates rouges. si la technique nous en reste inconnue à ce jour, les effets n'en sont que trop familiers à beaucoup. Le terme qui la désigne vient du village de Forge, bourgade minière qui la première subit cet abominable fléau : des Pirates rouges attaquèrent de nuit et tuèrent ou prirent en otage la majorité de la population ; dans une demande de rançon qu'ils envoyèrent au château de Castelcerf, ils exigeaient de l'or sous peine de relâcher les prisonniers. Cette sommation n'avait aucun sens aux yeux du roi Subtil, alors souverain, et il refusa de payer. Alors, mettant leur menace à exécution, les pirates rendirent la liberté aux captifs apparemment indemnes et reprirent la mer le soir même...
Toutefois on s'aperçut bientôt que, par quelque magie mystérieuse, les villageois n'étaient plus eux-mêmes. Ils se rappelaient leur identité et la famille à laquelle ils appartenaient, mais ne semblaient plus y attacher de l'importance ; ils avaient perdu tout sens moral, ne songeaient plus qu'à satisfaire leurs besoins immédiats et n'hésitaient pas à voler, tuer et violer pour y parvenir. Certains furent "capturés" par les leurs et l'on fit de vains efforts pour leur rendre leur ancienne personnalité ; aucun ne la recouvra jamais.
La tactique de la forgisation servit à de nombreuses reprises au cours de la guerre, avec pour résultat de laisser à demeure sur notre sol une armée hostile, constituée de nos proches, qui ne coûtait rien, ni émotionnellement ni financièrement, à Kebal Paincru et ses pirates. La tâche démoralisante et deshumanisante d'exécuter les forgisés revint à notre propre peuple, et cette blessure demeure vive aujourd'hui. La ville de Forge ne fut jamais rebâtie.
Histoire de la guerre des Pirates rouges, de Geairepu."

413 pages

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